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La valeur d’un projet novateur repose en grande partie sur les droits de propriété intellectuelle. Cession de marque ou apport en nature à une société, quelle est donc la meilleure stratégie à adopter ?
Ces droits confèrent à leur créateur un droit exclusif sur l’utilisation de sa création pendant une certaine durée, favorisant ainsi la confiance des investisseurs et générant davantage de valeur dans le cadre d’un projet entrepreneurial.
Ils constituent également un avantage concurrentiel incontournable pour s’implanter sur un marché.
C’est pourquoi est préférable qu’ils soient détenus par la société.
Après l’évaluation de ces droits, il est essentiel de procéder à leur transfert à la société.
Parmi ces droits figure la marque, un actif stratégique indispensable à la stratégie industrielle et commerciale d’une société.
Ce signe distinctif permet au consommateur de distinguer le produit ou le service proposé de celui des concurrents.
La cession de marque implique un transfert du cédant (le titulaire de la marque) au cessionnaire (la société bénéficiaire). Ce transfert doit être matérialisé par un contrat de cession conclu entre les deux parties.
Dans le cas d’un apport en nature, la valeur des droits est incorporée au capital social de la société.
Le bénéficiaire (la société) ne verse pas de somme d’argent à l’apporteur (le titulaire de la marque), mais lui attribue des titres (parts sociales ou actions).
Cette modalité permet à une personne ne disposant pas d’apports en numéraire conséquents de valoriser sa création et de rejoindre l’actionnariat de la société bénéficiaire.
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L’apport d’une marque à une société doit être inscrit sur le registre national des marques tenu par l’INPI (ou tout autre office pour les marques étrangères), pour être opposable aux tiers (art. L. 714-7 du Code de la propriété intellectuelle).
La demande d’inscription doit être accompagnée d’une copie de l’acte constatant l’apport et de la justification du paiement de la redevance.
La cession de la marque doit être inscrite au registre des marques tenu par l’INPI (ou tout autre office pour les marques étrangères) pour être opposable aux tiers. La demande d’inscription doit être accompagnée d’une copie de l’acte constatant la cession et de la justification du paiement de la redevance.
Si la marque a été exploitée, il est également nécessaire de procéder à un enregistrement fiscal et de s’acquitter des droits d’enregistrement y afférents.
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Il est crucial de bien comprendre les implications juridiques et fiscales de chaque option afin de choisir la stratégie la plus adaptée à ta situation.
1M50 AVOCAT peut t’accompagner afin de te conseiller sur la meilleure stratégie à adopter, mais aussi pour la rédaction des actes et les formalités.
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